A propos de python.
2 participants
A propos de python.
Jeu 26 Nov - 17:48
Bonjour,
Réf. : https://www.maths-forum.com/lycee/petit-exo-avec-phyton-t227495.html
Je crois qu'il y a un prof d'informatique parmi les membres.
J'aimerais bien avoir son avis sur cette question.
Pour info à Beagle, le python est un serpent. Le python royal est assez connu, il mesure environ 1.50 m il est inoffensif. J'ai longtemps rêvé d'en avoir un, mais quand l'occasion s'est présentée, je me suis dégonflé.
Réf. : https://www.maths-forum.com/lycee/petit-exo-avec-phyton-t227495.html
Je crois qu'il y a un prof d'informatique parmi les membres.
J'aimerais bien avoir son avis sur cette question.
Pour info à Beagle, le python est un serpent. Le python royal est assez connu, il mesure environ 1.50 m il est inoffensif. J'ai longtemps rêvé d'en avoir un, mais quand l'occasion s'est présentée, je me suis dégonflé.
- funfumfunfun
- Messages : 873
Date d'inscription : 26/11/2020
Re: A propos de python.
Jeu 26 Nov - 17:57
Bonjour
-- Un peu de psychologie sur ce cas :
L'effet Dunning-Kruger est un biais cognitif selon lequel les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence. Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître exactement leur incompétence et d'évaluer leurs réelles capacités :
la personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence ;
la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui la possèdent véritablement ;
la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son degré d'incompétence.
On peut le rapprocher de l'ultracrépidarianisme : le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n'a pas de compétence crédible.
L'ignorance engendre l'ignorance, comme le montre Florence Dellerie dans sa chronique de l'Instant Sentience où elle aborde l'effet Dunning-Kruger. On ne peut pas mesurer l'envergure de son ignorance quand on ne sait pas qu'on ignore. Donc moins on sait, plus on croit savoir. On va donc combler ce manque de connaissance par des croyances. Ceci est symptomatique d'une mauvaise méthodologie de réflexion. L'ignorance va donc favoriser le dogmatisme.
Le dogmatisme est une pensée supposant la connaissance vraie intangible, d'une vérité décisive, universelle, immuable et incontestable. Il se caractérise par ses conceptualisations étroites, définitives et normatives.
Les troubles de l'état psychique : impulsions agressives incontrolables, névroses, psychoses, déterioration intellectuelle, obsessions, opposition systématique, négativisme permanent, dédain et mépris, illusions coupé de la réalité.
-- Procédés largement utilisés :
Le paralogisme. C' est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi (oui, il arrive à Dyzlo d'être de bonne foi, mais cela ne dure jamais très longtemps...). Exemples pratiqués : le faux dilemme ; la généralisation hâtive ; l'attaque personnelle ; l'argument d'autorité (paroles d'un soit-dissant expert) ; la diversion ; la fausse analogie ; la menace ; etc.
Le sophisme. C'est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique. Le sophisme est un argument fallacieux destiné à tromper.
Mauvaise foi et agression...................................
-- Un peu de psychologie sur ce cas :
L'effet Dunning-Kruger est un biais cognitif selon lequel les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence. Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître exactement leur incompétence et d'évaluer leurs réelles capacités :
la personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence ;
la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui la possèdent véritablement ;
la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son degré d'incompétence.
On peut le rapprocher de l'ultracrépidarianisme : le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n'a pas de compétence crédible.
L'ignorance engendre l'ignorance, comme le montre Florence Dellerie dans sa chronique de l'Instant Sentience où elle aborde l'effet Dunning-Kruger. On ne peut pas mesurer l'envergure de son ignorance quand on ne sait pas qu'on ignore. Donc moins on sait, plus on croit savoir. On va donc combler ce manque de connaissance par des croyances. Ceci est symptomatique d'une mauvaise méthodologie de réflexion. L'ignorance va donc favoriser le dogmatisme.
Le dogmatisme est une pensée supposant la connaissance vraie intangible, d'une vérité décisive, universelle, immuable et incontestable. Il se caractérise par ses conceptualisations étroites, définitives et normatives.
Les troubles de l'état psychique : impulsions agressives incontrolables, névroses, psychoses, déterioration intellectuelle, obsessions, opposition systématique, négativisme permanent, dédain et mépris, illusions coupé de la réalité.
-- Procédés largement utilisés :
Le paralogisme. C' est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi (oui, il arrive à Dyzlo d'être de bonne foi, mais cela ne dure jamais très longtemps...). Exemples pratiqués : le faux dilemme ; la généralisation hâtive ; l'attaque personnelle ; l'argument d'autorité (paroles d'un soit-dissant expert) ; la diversion ; la fausse analogie ; la menace ; etc.
Le sophisme. C'est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique. Le sophisme est un argument fallacieux destiné à tromper.
Mauvaise foi et agression...................................
Re: A propos de python.
Jeu 26 Nov - 18:26
Je ne t'ai pas demandé de me poser une question, je t'ai demandé ton avis sur cet exercice.
Re: A propos de python.
Ven 27 Nov - 14:25
Bonjour Fun,
Je trouve qu'en tant qu'enseignant en informatique tu n'as pas beaucoup d’opinion à propos d'un exercice.
Alors moi, je ne suis pas prof, et j'ai un avis.
Si on veut enseigner l'informatique, il faut commencer par enseigner la logique. L'algèbre de Boole est une bonne formation. Par contre les codes à trous sont forcément à bannir; L'écriture d'un code n'est pas un exercice de devinette.
Je crois que je commence à comprendre pourquoi tu ne réponds jamais aux questions : tu ne sais pas quoi dire, et d'ailleurs, t'as vraiment rien à dire, la seule chose que tu saches faire c'est la contradiction systématique.
Je trouve qu'en tant qu'enseignant en informatique tu n'as pas beaucoup d’opinion à propos d'un exercice.
Alors moi, je ne suis pas prof, et j'ai un avis.
Si on veut enseigner l'informatique, il faut commencer par enseigner la logique. L'algèbre de Boole est une bonne formation. Par contre les codes à trous sont forcément à bannir; L'écriture d'un code n'est pas un exercice de devinette.
Je crois que je commence à comprendre pourquoi tu ne réponds jamais aux questions : tu ne sais pas quoi dire, et d'ailleurs, t'as vraiment rien à dire, la seule chose que tu saches faire c'est la contradiction systématique.
Re: A propos de python.
Dim 29 Nov - 16:53
Bon, voila quelqu'un qui comprend les choses et qui est certainement un bon prof d'informatique.
Ce genre d'intervention est beaucoup trop rare et montre bien le niveau d'enseignement des maths en général et de l'informatique en particulier.
Ce genre d'intervention est beaucoup trop rare et montre bien le niveau d'enseignement des maths en général et de l'informatique en particulier.
Volontairement, j'ai copié le message en totalité.Bonjour,
Oui, python semble prendre de plus en plus de place..
Je regrette cependant que la question soit de choisir tel ou tel langage : il faudrait plutôt mettre l'accent sur l'algorithmique, indépendement du langage.
Face à un problème, les élèves ont trop souvent l'impression que c'est le langage qui donne la solution, alors qu'il n'en est rien.
Ils foncent dans l'écriture du programme, sans avoir au préalable réfléchi ; les questions qu'on doit se poser "comment ferais-je moi-même ? que vais demander au programme ? etc.. " sont éludées au profit de la syntaxe..
Et les exercices où l'on demande de compléter un algorithme n'arrangent rien : trop souvent, l'élève recopie une suite d'instructions sans en comprendre le fonctionnement.
Apprendre une nouvelle syntaxe, un nouveau langage : ça ne donne qu'un langage de plus, un outil de plus, inutile si on n'a pas appris à construire un programme.
J'ai vu passer de trop nombreux étudiants en filière informatique, surpris d'être aussi faibles en conception, alors qu'ils étaient bons en programmation..
Bonne journée à tous.
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