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Dlz questionne le livre de JFD Empty Dlz questionne le livre de JFD

Jeu 9 Juil - 16:11
Ci dessous le message de Dlz qui n'avait rien à faire dans le fil dans lequel il a été posté.

@ Sylviel,
Voila copie du mail que j'ai envoyé à JF Delmas.
Tu devrais pouvoir répondre à mes questions.

Bonjour,
Lors de la lecture de votre cours, j'ai noté mes réflexions, Je me permets de vous les donner.


Le début est difficilement compréhensible étant donné les termes utilisés et les phrases compliquées pour dire des choses simples, d'autant qu'il s'agit d'un cours d'initiation.

En fait il décrit les relation logiques des ensembles, c'est à dire l'utilisation des opérateurs OR, AND, NOT qui sont respectivement l'union, l'intersection, le contraire.



Exercice I.21 Page 23 et 24.

C'est l'attrape nigaud classique. Le raisonnement est en fait "sachant que le présentateur sait où se trouve la cadeau". Cette information n'est là que pour tromper le lecteur, puisqu'on peut (ça paraît évident dans le cadre d'un jeu télévisé) supposer que le candidat ne le sait pas. Il est très surprenant que ce gag soit présenté comme "exemple" dans un cours de proba.

Imaginons que le candidat sache que le présentateur ouvrira une porte à son tour et que celui-ci connaisse la porte qui cache la voiture, scénario proposé par la plupart des auteurs, mais sans l'exprimer clairement. En ce cas, le candidat va attendre que la présentateur ait éliminé une porte cachant une chèvre, il va choisir à son tour et aura naturellement 1 chance sur 2 de trouver la voiture, mais pas plus et certainement pas 2/3 de chance. Ce scénario ne tient pas non plus.

Démonstration rigoureuse :

L'énoncé ne précise pas si le candidat sait que la présentateur va "tricher", c'est à dire ne pas ouvrir lui même la porte qui cache la voiture. Il faut donc examiner les 2 hypothèses pour pouvoir répondre.

Hypothèse 1, apparemment la plus vraisemblable, le candidat ne sait pas. Alors le présentateur est à considérer comme un second candidat qui n'a plus que 2 choix. Chaque porte ayant la même probabilité, chacun des deux "candidats" a la même probabilité d'ouvrir la bonne porte, c'est à dire 1/3. Pour le vrai candidat, il n'y a pas de stratégie particulière.

Hypothèse 2, le candidat sait que le présentateur ne va pas ouvrir la porte cachant la voiture. Alors le jeu va forcément atteindre la phase 2, où il n'y aura plus que le choix de 2 portes, celle qu'il a désignée lors de la phase 1 et celle que le présentateur n'a pas ouverte. Là un calcul simple montre que celle-ci a une probabilité de 2/3 de cacher la voiture alors que la porte désignée en phase 1 avait une probabilité de 1/3.



Cette histoire aurait beaucoup plus sa place au chapitre "Gags mathématiques" ou dans un cours de probabilité au chapitre "Question mal posée".

Il y a deux exemples historiques de la vérification des notions fondamentale : L'aiguille de Buffon et la planche de Galton. Ces exemples auraient été préférables.



Utilisation du terme "biais" et du qualificatif "biaisé".

Généralement, d'après le contexte, on comprend ce que veut dire l'auteur, mais ce terme n'est nulle part défini pour l'instant (voir commentaire sur la définition page 206).

Exemple, on peut lire " […] lancé d'une même pièce, éventuellement biaisée". Cela peut s'interpréter de deux façons différentes, soit la pièce n'est pas équilibrée mais on connaît la probabilité de Face, alors ce "biais" est une valeur connue, soit c'est une pièce "truquée", c'est à dire la probabilité de Face est inconnue. Dans la plupart des contextes d'utilisation de ce terme, il s'agit de la seconde interprétation, c'est à dire qu'on ne connaît pas la valeur exacte, qu'on appelle généralement "valeur vraie". Par contre, dans le cas d'utilisation de ce terme pour une pièce, si elle est "truquée", tout raisonnement concernant les probabilités est à exclure.





Page 39 s. Définition de l'espérance

Habituellement, la définition de l'espérance mathématique est le produit de la probabilité par le gain. Dans la littérature actuelle, et dans ce cours en particulier, l'espérance est considérée comme le résultat qu'on s'attend à obtenir si on fait un grand nombre d'essais . "L'espérance est une formalisation du concept de << en moyenne >>". Cette notion est fondamentale, elle n'est pas expliquée et encore moins justifiée.





Page 49, on peut lire "Donc, si les variables X et Y sont indépendantes et de carré intégrable, on a Cov(X,Y)=0." Or on sait qu'une covariance est un nombre réel. Généralement, comme la covariance est le résultat d'un calcul fait à partir de valeurs réelles, ce résultat ne sera pas nul. En fait, la covariance est un nombre très petit, positif ou négatif.





Page 51, on utilise la "moyenne empirique", je n'ai pas vu qu'elle ait été définie. Cette observation n'est pas anecdotique, puisque c'est une notion élémentaire et fondamentale en probabilité.

On lit "La moyenne empirique converge en probabilité vers l'espérance."

Je n'ai pas vu vraiment de définition de l'espérance dans ce cours. Pour moi, l'espérance est le produit du gain par sa probabilité de succès. Par ailleurs, si je dis "la moyenne est la valeur la plus probable […]" n'est-ce pas exactement la phrase citée dans le cours ? C'est beaucoup plus simple et au moins on procède dans l'ordre et on ne met pas la charrue avant les bœufs.

Cette affirmation du cours reste à être démontrée.





Page 85, Lois usuelles.

Les lois "uniformes" et "normales", ainsi que d'autres, sont présentées au même niveau.

Reprenons l'exemple de tirage avec un dé équilibré. Ce dé est muni de N faces toutes d'égale probabilité. On est donc dans le cas de loi uniforme. On effectue un grand nombre de tirages et pour chaque face du dé on note le nombre de succès. On obtient ainsi une liste de N nombres, résultat du tirage aléatoire suivant une loi uniforme.

La moyenne de ces N nombres se calcule exactement par le nombre de tirages divisé par N.

Pour chaque nombre de la liste, on calcule l'écart à la moyenne. On observe facilement que la répartition de ces écarts à la moyenne suit la loi normale.

En d'autres termes, une expérience réalisée avec une loi uniforme, produit un résultat conforme à la répartition de la loi normale.

Le TCL généralise cela, puisque la loi utilisée par l'expérience peut être n'importe quelle loi, à condition que toute l'expérience ait été réalisée avec la même loi. D'ailleurs, dans la seconde partie, Statistique, il est toujours fait référence à la loi normale.





Page 197, "En revanche, si on considère le modèle Gaussien à moyenne et variance inconnue, P={…}, alors la variable aléatoire 1/n S(Xk - µ)² n'est plus une statistique car elle dépend du paramètre (inconnu) µ.". J'ai un peu de mal à comprendre cette affirmation, puisque la loi des grands nombres précise que le paramètre µ converge p.s. vers la moyenne arithmétique. Dans la pratique, pour le calcul de la variance, il suffit de diviser par (n-1) au lieu de n, ce qui est d'ailleurs précisé dans ce cours.





Page 206, Définition VIII.11. "Un estimateur d de g(?) est intégrable si E[|g(?)|] < + 8 pour tout ? € ?. Son biais est E[d] - g(?) .

Un estimateur d est un estimateur sans biais de g(?), s'il est intégrable et si E[d] = g(?) pour tout ? € ?. "

Apparemment, c'est une définition précise d'estimateur sans biais. le biais apparaît comme une valeur connue ou calculable, et l'estimateur "sans biais" apparaît comme une valeur exacte, ce qui paraît étonnant.

Ce terme "biais" apparaît dans de nombreux ouvrages, cours de probabilité et statistique.



Quelle que soit le contexte ou la méthode on a à étudier une liste de valeurs. Si cette liste résulte d'observations ou d'expériences aléatoires et de même loi, le TCL nous dit que la répartition des écarts à la moyenne est celle de la loi normale. Après calculs numériques, on dispose de la moyenne arithmétique et d'un critère de dispersion qui peut être l'écart moyen quadratique, l'écart moyen arithmétique, la variance, l'écart-type, l'écart probable etc. Quel que soit le critère utilisé, tous les autres s'en déduisent directement.

Que représente le biais ? Dans de nombreux cas on peut comprendre que c'est la différence entre la moyenne observée et la moyenne vraie. Si la moyenne vraie est connue, pour quelle que raison que ce soit, alors il n'y a pas de biais. Si cette moyenne vraie est inconnue, alors on peut lire que le biais est égal à la différence dont on a parlé. Cette différence est par définition inconnue. Souvent, dans la suite du texte, après je ne sais quelle manipulation on peut lire que la valeur dont on s'occupe est maintenant "sans biais". Cela laisse supposer qu'on à réussi à calculer le biais et à l'éliminer.

Dit autrement, ce terme sous-entend-t-il "trucage" ou "inconnu" ou "déséquilibre connu" ou autre-chose ? S'il veut dire "trucage", alors aucun calcul et aucune conclusion n'est justifiable. S'il veut dire "inconnu", alors on appelle cela "écart systématique", et par définition il est inconnu. S'il veut dire "déséquilibré" alors on connaît la probabilité respective des événement et il n'y a plus de biais.


Il est clair que ceci est à considérer comme notes personnelles prises au fur et à mesure de la lecture et non comme argumentaire.
Mais naturellement, je suis prêt à développer tel ou tel point.

Cordialement.


Par ailleurs, la définition du TCL par rapport à la loi des grands nombres est étonnante.
Il est clair que je maintiens que dans la nouvelle définition du TCL dans l'article de Wikipédia, le terme "somme" est à prendre au sens de "ensemble". Sinon, cela ne veut rien dire.
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Jeu 9 Juil - 17:04
Le début est difficilement compréhensible étant donné les termes utilisés et les phrases compliquées pour dire des choses simples, d'autant qu'il s'agit d'un cours d'initiation.

C'est subjectif. Les élèves le trouve plutôt clair. Mais ils ont une vraie formation scientifique.

En fait il décrit les relation logiques des ensembles, c'est à dire l'utilisation des opérateurs OR, AND, NOT qui sont respectivement l'union, l'intersection, le contraire.

En fait il donne le vocabulaire utilisé par les probabilistes pour représenter les opérations sur les sous ensemble de Omega.

Exercice I.21 Page 23 et 24.

C'est l'attrape nigaud classique. Le raisonnement est en fait "sachant que le présentateur sait où se trouve la cadeau". Cette information n'est là que pour tromper le lecteur, puisqu'on peut (ça paraît évident dans le cadre d'un jeu télévisé) supposer que le candidat ne le sait pas. Il est très surprenant que ce gag soit présenté comme "exemple" dans un cours de proba.

Imaginons que le candidat sache que le présentateur ouvrira une porte à son tour et que celui-ci connaisse la porte qui cache la voiture, scénario proposé par la plupart des auteurs, mais sans l'exprimer clairement. En ce cas, le candidat va attendre que la présentateur ait éliminé une porte cachant une chèvre, il va choisir à son tour et aura naturellement 1 chance sur 2 de trouver la voiture, mais pas plus et certainement pas 2/3 de chance. Ce scénario ne tient pas non plus.

Démonstration rigoureuse :

L'énoncé ne précise pas si le candidat sait que la présentateur va "tricher", c'est à dire ne pas ouvrir lui même la porte qui cache la voiture. Il faut donc examiner les 2 hypothèses pour pouvoir répondre.

Hypothèse 1, apparemment la plus vraisemblable, le candidat ne sait pas. Alors le présentateur est à considérer comme un second candidat qui n'a plus que 2 choix. Chaque porte ayant la même probabilité, chacun des deux "candidats" a la même probabilité d'ouvrir la bonne porte, c'est à dire 1/3. Pour le vrai candidat, il n'y a pas de stratégie particulière.

Hypothèse 2, le candidat sait que le présentateur ne va pas ouvrir la porte cachant la voiture. Alors le jeu va forcément atteindre la phase 2, où il n'y aura plus que le choix de 2 portes, celle qu'il a désignée lors de la phase 1 et celle que le présentateur n'a pas ouverte. Là un calcul simple montre que celle-ci a une probabilité de 2/3 de cacher la voiture alors que la porte désignée en phase 1 avait une probabilité de 1/3.

Bien sûr que le présentateur sait où se trouve la voiture (puisque rien n'est prévu s'il y a une voiture derrière le rideau qu'il soulève). Et le candidat le sait parfaitement puisqu'il s'agit d'un jeu TV qui a lieu toutes les semaines.

Il y a deux exemples historiques de la vérification des notions fondamentale : L'aiguille de Buffon et la planche de Galton. Ces exemples auraient été préférables.

C'est visiblement tes marottes, ça ne veut pas dire que tout le monde a envie de les utiliser. Et la planche de Galton c'est une illustration du théorème de Moivre-Laplace (cas particulier du TCL) donc qui n'a absolument pas sa place aussi loin du résultat en question.

Utilisation du terme "biais" et du qualificatif "biaisé".

Généralement, d'après le contexte, on comprend ce que veut dire l'auteur, mais ce terme n'est nulle part défini pour l'instant (voir commentaire sur la définition page 206).

On parle de pièce biaisée (et non de biais), c'est une manière de "représenter" une loi de Bernoulli de paramètre quelconque (ou p=0.5 dans le cas de pièce équilibrée) jusqu'à la p176 où on parle d'un estimateur non biaisé (justifié par l'égalité espérance de l'estimateur et du paramètre). Le biais est défini, de manière rigoureuse, en VII.11 p206.

Exemple, on peut lire " […] lancé d'une même pièce, éventuellement biaisée". Cela peut s'interpréter de deux façons différentes, soit la pièce n'est pas équilibrée mais on connaît la probabilité de Face, alors ce "biais" est une valeur connue, soit c'est une pièce "truquée", c'est à dire la probabilité de Face est inconnue. Dans la plupart des contextes d'utilisation de ce terme, il s'agit de la seconde interprétation, c'est à dire qu'on ne connaît pas la valeur exacte, qu'on appelle généralement "valeur vraie".

Déjà répondu sur la pièce biaisée (qui effectivement n'a rien à voir avec le biais au sens statistique).

Par contre, dans le cas d'utilisation de ce terme pour une pièce, si elle est "truquée", tout raisonnement concernant les probabilités est à exclure.

Ce n'est pas parce que tu ne sais traiter que le cas p=0.5 que les gens ayant une formation en proba ne savent pas traiter les autres cas...

Page 39 s. Définition de l'espérance

Habituellement, la définition de l'espérance mathématique est le produit de la probabilité par le gain.

NON. Déjà dis à de maintes reprises. Cela n'est vrai que dans le cas où la variable aléatoire (gain) n'a qu'une valeur possible, prenant pour autre valeur 0.

D'ailleurs quelles références donnes-tu sur cette définition "habituelle" ? Parce que je t'ai donné 20 livres différents qui ont la même définition de l'espérance.

Dans la littérature actuelle, et dans ce cours en particulier, l'espérance est considérée comme le résultat qu'on s'attend à obtenir si on fait un grand nombre d'essais .

Où voit tu cela ? L'espérance est définie proprement dans le cas générique (II.18 / II.19). Mais regarde le cas particulier d'un va discrète pour lire sa définition (eq II.3 p41).

Ce à quoi tu fais (mal) référence c'est la loi des grands nombres. C'est un théorème et non pas la définition de l'espérance. Il l'énonce p137 et la démontre (avec des hypothèses trop fortes pour simplifier la démo) p139.

"L'espérance est une formalisation du concept de << en moyenne >>". Cette notion est fondamentale, elle n'est pas expliquée et encore moins justifiée.

Ben c'est les définitions. Essaie de les lire pour une fois.

Page 49, on peut lire "Donc, si les variables X et Y sont indépendantes et de carré intégrable, on a Cov(X,Y)=0." Or on sait qu'une covariance est un nombre réel. Généralement, comme la covariance est le résultat d'un calcul fait à partir de valeurs réelles, ce résultat ne sera pas nul. En fait, la covariance est un nombre très petit, positif ou négatif.

Un autre de tes délire habituels. 0 est un nombre réel. On peut très bien avoir une covariance nulle. Il faut bien comprendre que cov(X,Y) est un nombre "théorique" (une valeur vraie si tu préfères). Pas le résultat d'un calcul issu de données de simulation (ce qui serait un estimateur de la covariance).

Considérons une variable aléatoire X qui vaut 1 avec proba 0.5 et -1 sinon. Son espérance (cf la définition officielle, pas la Dlz-définition) est 0.5*1+0.5*(-1)=0. 0, pas un nombre "très petit". Par contre si tu fais 1000 tirages et que tu regarde la moyenne empirique il y a de forte chance que cette moyenne empirique soit très petite et non nulle. Ca ne change rien au fait que l'espérance est exactement égale à 0. Idem pour la covariance.

[sur la discussion sur la covariance j'ai dû te donner 6 ou 7 références qui disaient la même chose, mais bon...]

Page 51, on utilise la "moyenne empirique", je n'ai pas vu qu'elle ait été définie. Cette observation n'est pas anecdotique, puisque c'est une notion élémentaire et fondamentale en probabilité.

Mets des lunettes ! (ou apprends à lire) : p51, prop II.37, je cite "On note \bar{X}_n=1/n∑_{i=1}^n Xi la moyenne empirique". \bar{X}_n est la moyenne empirique, définie par la formule ci dessus

On lit "La moyenne empirique converge en probabilité vers l'espérance."

Je n'ai pas vu vraiment de définition de l'espérance dans ce cours. Pour moi, l'espérance est le produit du gain par sa probabilité de succès.

Ah ça on a bien vu que tu avait oublié tes lunettes : Definition II.18 et II.19. Et, plus compréhensible, dans le cas discret eq II.3 p 41.

Par ailleurs, si je dis "la moyenne est la valeur la plus probable […]" n'est-ce pas exactement la phrase citée dans le cours ? C'est beaucoup plus simple et au moins on procède dans l'ordre et on ne met pas la charrue avant les bœufs.

Sauf que ça n'a rien à voir. Ce que tu dis n'a pas de sens ou est faux (sauf si dans des cas très particuliers)

Et la charrue n'est pas mise avant les boeufs puisque la suite de variable aléatoire \bar{X}_n est bien définie et converge bien en proba vers la variable aléatoire X où la définition de "converge en proba" est donnée par l'équation qui suis les ":" (toujours p51 dans prop II.37)


Cette affirmation du cours reste à être démontrée.

démonstration entre p 51 et p 52. Il faut vraiment mettre des lunettes. (En plus il utilise ton Tchebychev chéri).



Page 85, Lois usuelles.

Les lois "uniformes" et "normales", ainsi que d'autres, sont présentées au même niveau.

Reprenons l'exemple de tirage avec un dé équilibré. Ce dé est muni de N faces toutes d'égale probabilité. On est donc dans le cas de loi uniforme. On effectue un grand nombre de tirages et pour chaque face du dé on note le nombre de succès. On obtient ainsi une liste de N nombres, résultat du tirage aléatoire suivant une loi uniforme.

La moyenne de ces N nombres se calcule exactement par le nombre de tirages divisé par N.

Pour chaque nombre de la liste, on calcule l'écart à la moyenne. On observe facilement que la répartition de ces écarts à la moyenne suit la loi normale.

En d'autres termes, une expérience réalisée avec une loi uniforme, produit un résultat conforme à la répartition de la loi normale.

Je t'ai récemment démontré qu'un version "précise" de cette affirmation est fausse. Précise ton "On observe facilement que la répartition de ces écarts à la moyenne suit la loi normale." et je te prouverais à nouveau que c'est faux (i.e. quelque soit le nombre de tirages -qui n'est pas N- tu ne pourras pas avoir une précision arbitraire puisque au mieux ce sera un multiple de 1/N).

Le TCL généralise cela, puisque la loi utilisée par l'expérience peut être n'importe quelle loi, à condition que toute l'expérience ait été réalisée avec la même loi. D'ailleurs, dans la seconde partie, Statistique, il est toujours fait référence à la loi normale.

Le TCL (V.29 p145) parle de somme de va iid, pas d'une seule variable aléatoire dont tu regarde la répartition des tirages.



[Bon j'arrête les commentaires ici, on voit largement qu'ils sont tous ridicules, entre les affirmations que ce n'est pas les bonnes définitions, que les termes ne sont pas défini... Je termine juste sur la dernière remarque]


Par ailleurs, la définition du TCL par rapport à la loi des grands nombres est étonnante.
Il est clair que je maintiens que dans la nouvelle définition du TCL dans l'article de Wikipédia, le terme "somme" est à prendre au sens de "ensemble". Sinon, cela ne veut rien dire.

L'énoncé utilise le symbole Sigma (qui signifie bien des additions). La preuve (p148) s'appuie bien sur une somme et sur les proporiétés de la fonction charactéristique de la somme de varaibles aléatoires indépendantes.

Je t'ai donné de nombreux liens (y compris la vidéo du chat avec les timestamp précis) qui parlent tous de somme (au sens additions). Et toi, un seul lien où le TCL ne parle pas de somme / moyenne ?

Bref.
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Jeu 9 Juil - 19:48
Bon, merci pour ces réponses.
As-tu fait l'expérience avec un dé ? Surement pas. Si tu veux voir quelque-chose, c'est mieux de prendre un dé à 100 faces.
Mais maintenant que j'ai vu comment fonctionne le générateur de Python, c'est à dire tout sauf aléatoire, on ne peut arriver à rien, surtout si tu ne fais pas de simulation.

PS. Une astuce assez simple qui devrait marcher en utilisant le générateur de Python : au lieu de prendre en suivant les valeurs renvoyées par rand() uniforme, essayer de ne s'intéresser qu'à une valeur sur 3 ou une valeur sur 4.
Je l'ai testé avec la version ancienne de GenRand, ça marchait, demain je testerai avec la version en cours, ou pourra comparer nos résultats.
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Ven 10 Juil - 7:57
As-tu fait l'expérience avec un dé ? Surement pas. Si tu veux voir quelque-chose, c'est mieux de prendre un dé à 100 faces.

Faire quelle expérience ? Pour observer quoi ?

Mais maintenant que j'ai vu comment fonctionne le générateur de Python, c'est à dire tout sauf aléatoire, on ne peut arriver à rien, surtout si tu ne fais pas de simulation.

Et voilà, le générateur de python (enfin de numpy) est argumenté par des scientifiques dans un article de 60 pages où ils expliquent tous les tests auquel ils réponds, qu'il passe 3 batteries de test de générateur aléatoire. Mais Dlz décrète, sans argument bien sûr, qu'il est "tout sauf aléatoire", et puisqu'il sait tout et ne se trompe jamais il faut le rejeter.

Et pourquoi viens tu parler de python ici ? J'ai fait un fil distinct pour te donner quelques réponses sur tes absurdités à propos du livre de JFD, que viens faire python là dedans ? Tu es vraiment bordélique...
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Ven 10 Juil - 10:09
Juste en passant, j'ai toujours adoré la revisite de Pierre du paradoxe des 3 portes,
avec l'hypothèse ou le présentateur ouvre une porte au hasard.
J'ai choisi une porte,
le presentateur ouvre une porte différente au hasard et derrière il ya la voiture.
Je change ou pas mon choix?
ah, ah, ah!
Le mec il a 30 secondes pour choisir, et les téléspectateurs attendent fébrilement:
"il  va changer son choix d'après toi chérie?"
Doit faire un carton une émission comme ça!
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Dim 12 Juil - 9:04
On noteras que Dlz a réclamé à grands cris qu'on répondent à ses critiques du livre de JFD (sans les redonner, disant seulement qu'elles "ont été transmises"). Sous entendant que si on ne répondait pas c'est qu'on était bien incapable de répondre à des questions fort légitimes et précises qui montreraient que le livre raconte n'importe quoi.
Finalement il fini par les reposter (au milieu d'un fil qui n'a rien à voir).
Dans la foulée je prends 1h pour répondre à une grande partie des critiques (soit en pointant qu'il s'agit d'un truc très subjectif, soit en répondant aux questions, soit en pointant les pages où la réponse est donnée).

Et bien évidemment pas une seule réponse argumentée. Pas une seule reconnaissance d'erreur / mensonge (e.g. "on utilise la "moyenne empirique", je n'ai pas vu qu'elle ait été définie.", "Je n'ai pas vu vraiment de définition de l'espérance dans ce cours. ", ou "cette affirmation n'a pas été démontrée" quand la démonstration est juste après...)

La seule chose qu'on ai c'est une diversion hors sujet sur les générateurs de nombres aléatoires (alors qu'il y a un fil actif sur ce sujet précis).
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Dim 12 Juil - 12:30
Bon, d'abord, ces question ont été envoyées à l'auteur, C'était bien-sûr à l'auteur de répondre, pour une raison que j'ignore, il n'a pas répondu.
En fait, j'ai eu tort de te le rappeler, c'était peut-être un jour de colère contre les matheux qui sont incapable d'être des "honnêtes gens".
J'ai répondu sur un point qui est fondamental : la vraie notion du hasard, de l'aléatoire et une preuve efficace est la comparaison de vraie expérience faite dans le monde réel et des simulations soit-disant mathématiques avec un langage orienté maths alors que les logiciels sérieux font des simulation qui simulent réellement une expérience dans le monde réel.
Comme par hasard, Sylvien, qui n'a rien compris, évoque le "hors-sujet".
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Dlz questionne le livre de JFD Empty Re: Dlz questionne le livre de JFD

Dim 12 Juil - 15:42
C'était bien-sûr à l'auteur de répondre, pour une raison que j'ignore, il n'a pas répondu.

Parce que tes questions montre que tu es un huluberlu. Regarde mes réponses et essaie de réaliser à quel point tu es ridicule !
Par exemple tu l'accuses de ne pas définir des choses alors que la définition est à quelques lignes de là où tu en es, ou de ne pas prouver un résultat qui est démontré à la page suivante.

En fait, j'ai eu tort de te le rappeler, c'était peut-être un jour de colère contre les matheux qui sont incapable d'être des "honnêtes gens".

Tu veux dire des gens qui demande des énoncés précis, avec des notations précises et des résultats précis à observer ? Des gens qui quand ils annoncent 19.2%, observent 19.2% et pas 35% au lieu de 25 et disent "tout va bien" ? Des gens qui cite leurs sources, donnent des références avec les définitions et résultats qu'ils utilisent ? Des gens qui disent : vas-y, trouve un contre exemple à mon théorème et je saurais qu'il est faux ?

C'est vrai, quel manque d'honnêteté !

J'ai répondu sur un point qui est fondamental

Tu as posé plein de questions, lancé plein d'accusation (de choses non définies / non démontrées) et, quand on y réponds (après que tu es lourdement insisté) tu pars sur un sujet qui n'a rien à voir avec le livre en question.
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